Eliana Vintus Marcellus
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Date d'inscription : 10/03/2011
Age : 33
 | Sujet: Eliana, Fille du Lanista Julius - Terminée -  Dim 13 Mar - 13:29 | |
| CITOYEN
 | IDENTITÉ ₪ Nom(s) : [ Vintus Marcellus]
₪ Prénom(s): [ Eliana ]
₪ Surnom(s): [ / ]
₪ Age : [ 22 ans ]
₪ Lieu de Naissance : [ Rome ]
₪ Situation familiale : [ Célibataire ]
₪ Métier : [ / ]
₪ Type de logement : [ Villa ]
₪ Lieu d'habitation : [ Capoue ]
₪ Prèstige de votre famille : [ Très élevé ]
|
DÉSCRIPTION DU PERSONNAGE ₪ CARACTERE:
[ Comme tout un chacun, Eliana possède un caractère qui lui est propre. Et certains sont plus difficiles à vivre que d'autres, il y a en effet ceux qui sont débonnaires et généreux, d'autres qui sont teigneux et taciturnes... Le caractère définit ce que vous êtes pour les autres, il renvoie une image, positive ou négative, et vous pouvez être certains que pas une seule personne ne sera à même de vous décrire objectivement. Si l'effet que vous faîtes à un tiers est positif, il exagérera forcément vos qualités, et amoindrira vos défauts; tandis que si l'image projetée est négative, vous vous voyez tout de suite affublé de mille défauts et dénué de la moindre qualité. Vous ne pouvez pas lutter contre cela, c'est la nature humaine. L'être humain aime les ragots, et colporter les rumeurs. Cela étant dit, ça n'est pas une fatalité. En effet, une fois que vous avez compris cela, vous êtes parfaitement libre d'essayer de contrôler lesdites rumeurs, de manipuler votre entourage et de vous forger l'image de votre choix. Bien sûr, cette image factice ne sera en aucun cas le reflet de votre véritable personnalité, mais elle sera très révélatrice en ce qui la concerne pour qui sera au courant que vous portez un masque... Le plus difficile, si vous vous engagez dans cette voie, sera de coordonner attitudes et mensonges, de préserver quoiqu'il arrive le rôle que vous jouez, et garder ainsi l'illusion autour de votre vous véritable. Il n'y a qu'alors que vous pourrez vous prétendre maître dans l'art et la manière d'être et de paraître.
Eliana maîtrise cet art à la perfection. En effet, pour tout un chacun, et ce de Rome à Capoue, la fille du Lanista Julius Vintus Marcellus est la pire des arrogantes, la plus enragée des coquettes, la plus ingrate des jeunes femmes et de partout, on loue le courage de celui qui voudra entreprendre de la dresser, et de la faire obéir. En public, Eliana ne lâche rien. Désinvolte, coriace, légère, vénale... Et horripilante de par l'attitude de supériorité qu'elle se donne... On ne la souffre, à l'exception de quelques uns et unes qui savent malgré tout apprécier son esprit, sa culture et son intelligence, que parce qu'elle est la fille de l'un des plus riches Lanistas de tout Capoue, si ce n'est le plus riche.
Heureusement pour elle, Eliana est tout de même une belle jeune femme, aux yeux translucides et aux cheveux à la couleur d'un éclat de lune sous le soleil, ce qui fait d'elle une espèce de joyau à exhiber par la bonne société, si on veut qu'un évènement soit réussi. En effet, aussi désagréables puissent parfois être ses réflexions, Eliana est toujours d'une correction exemplaire, ainsi elle use et abuse de l'ironie et du sarcasme. Pourquoi? Parce que si les gens comprennent qu'elle est ironique, ce qui est toujours le cas, ils la voient réellement comme une peste mais ils ne peuvent s'en offenser sans passer pour des susceptibles, ou pire, la jeune femme pouvant toujours se couvrir en assurant avoir révélé le fond de sa pensée. Traitre, assurément, puisque les plus courageux tenteront les joutes verbales, qu'ils perdront bien sûr, et imiteront peu après les couards, partis ruminer leur haine de cette petite peste de Vintus Marcellus.
Certains, pour se donner l'air dur, maltraitent leurs esclaves publiquement. Elle, elle n'a même pas besoin de ça. Elle contrôle en effet les moindres faits et gestes d'Aejej, ne lui laissant pas la moindre minute de répi et l'exhortant à rester quoiqu'il arrive dans son champ de vision, sous peine de violente correction. Ainsi, pour les tiers observateurs, Eliana est une dominatrice en puissance, une domina sévère et cruelle envers celle qui l'accompagne partout, n'hésitant pas à clamer haut et fort à qui veut l'entendre que les esclaves ne sont que de la viande, des bêtes de somme, remplaçables aisément, qu'il faut juste savoir manier à la baguette. Certains en rient, d'autres sont gênés... Les réactions à cela sont diverses et variées, mais au moins, Eliana ne se compromet pas en affichant un trop plein de compassion pour des personnes censées lui être inférieures.
Censées? Oui, car Eliana n'en pense pas un mot. Aejej est bien plus qu'une esclave pour elle, c'est aussi et surtout sa meilleure et seule véritable amie. Les deux jeunes femmes évoluent comme elles le peuvent dans un océan peuplé de requins, et pour survivre, l'une comme l'autre ont compris qu'il était indispensable, soit de s'élever au-dessus d'eux, soit de faire partie de leur groupe. Et la domina seule ayant la possibilité de préserver son esclave, c'est à Eliana que revient ce rôle. En exerçant un contrôle quasi, voire totalement absolu sur les faits et gestes d'Aejej, la jeune femme garde son amie de mauvaises rencontres, de mal traitances, voire pire encore... Sachant cela, il n'est guère difficile de comprendre que dans le confort de l'intimité, Eliana n'est rien de ce qu'elle semble être. Délicate, sensible, tendre, aimante et passionnée... Elle en totale contradiction avec ce qu'elle paraît. Douce et attentionnée, Aejej connait la nature de l'affection qu'éprouve sa domina pour elle, et les sacrifices et pratiques qu'elle n'hésite jamais à avoir pour lui rendre la vie aussi douce que possible. Les gens peuvent bien penser ce dont ils ont envie, la relation qu'entretiennent ce couple est et a toujours été à double sens. Aussi, chaque fois qu'Eliana se rend au théâtre, ce qu'elle fait très souvent, n'éprouvant aucun plaisir comparable à celui de vers récités dans un amphithéâtre, elle ne manque jamais d'emmener la syrienne avec elle, et de partager quand c'est possible tout l'émoi et toutes les émotions que peuvent lui apporter les acteurs. Elle fut également la première confidente de son admiration pour Gannicus, bien qu'ayant remarqué qu'aborder le sujet du gladiateur avec Aejej rendait cette dernière taciturne, Eliana cessa de lui parler de lui. En revanche, elle est très au fait de l'affection que son esclave éprouve pour Hector et ne recule jamais devant rien pour leur permettre de se retrouver. Ces petites "aventures" pimentent sa vie bien calme, et bien morne par moments...]
₪ PHYSIQUE:
◤ Taille: 1m65 environ
◤ Poids: 50 kg
◤ Corpulence: Fine et menue, élancée et gracile. Sa silhouette est celle d'une femme élégante, au port droit et fier.
◤ Signes particuliers : /
◤ Autres: /
₪ HISTOIRE:
[ C'est à Rome, dans le sang, que naquit celle qu'on nomma Eliana Vintus Marcellus. Un soir d'orage, dans la chambre d'une immense bâtisse de marbre, au tonnerre se superposèrent les cris de la nouvelle et dernière née de la maison des Marcellus. Les draps tâchés de sangs furent retirés, l'enfant fut emmenée après quelques instants passés avec sa mère, épuisée, afin de laisser à cette dernière la possibilité de recouvrer quelques forces, tandis que le père prenait le relais. Loin d'être haineux envers sa fille, mais surtout maladroit, il ne la tint que quelques minutes à peine dans ses bras, avant de la confier aux nurses.
Ainsi commença la vie d'Eliana, et c'est ainsi qu'elle serait toujours.
Elevée par sa mère en bas âge, jusqu'à la disparition de cette dernière autour de ses trois ans, Eliana était une petite vive, gaie et très curieuse. Sans doute un peu trop. Toujours à fouiner partout, il est arrivé plus d'une fois qu'elle se renverse le pot de poudre de sa mère sur elle, ou bien qu'elle se pare des bijoux de cette dernière, déambulant dans la villa comme si elle avait été une reine. Quand ça n'était pas sa mère qui s'occupait d'elle, Armène, sa nourrice, le faisait à sa place. Tant et si bien que ça n'était pas très clair dans l'esprit de la petite fille, de qui devait-elle être la plus proche?
La disparition de la femme de bien mit un terme à cette question. Armène devint la seule et unique mère qu'Eliana aurait jamais, se chargeant d'apprendre à cette petite fouine à se comporter en dame du monde, à cultiver son esprit par la lecture, à se comporter avec honneur et dignité et à ne rien faire qui puisse porter préjudice à son père. Heureusement, même si la gamine était vivace, elle était douce et de bonne composition. Telle une éponge, elle assimilait rapidement les enseignements de sa nurse, qui en femme éclairée, lui appris les subtiles secrets d'une vie longue en tant que femme fille de Lanista. C'est à elle qu'Eliana doit sa tolérance envers ceux d'un moindre statut social qu'elle, sa compassion et sa bienveillance. Elle lui doit, en fait, tout ce qui fait qu'elle est à même d'avoir un jugement juste et éclairé.
Des précepteurs se chargèrent quant à eux de sa culture. Ils en posèrent les bases, lui apprenant à lire, à écrire, à s'exprimer, un peu de géographie, d'histoire et de politique... Sans oublier la pratique d'un certain art, en l'occurrence la musique par l'intermédiaire de la lyre et de la harpe, puisqu'une jeune femme de bonne famille se devait d'avoir plusieurs talents. Plusieurs, car Eliana possédait l'éloquence. Habile avec les mots, sa verve n'est jamais restée en reste. Aussi rafraîchissante qu'une brise en été, les précepteurs de la jeune femme l'aimèrent pour son intelligence vive et réelle.
Ce fut cependant son père qui, contre toute attente, l'éveilla aux plaisirs du théâtre et de la comédie en l'emmenant voir sa première pièce alors qu'elle n'avait pas 10 ans. Ce fut un choc pour elle. La pièce était Phormion, de Térence, pièce qu'elle connaît par coeur dans son intégralité à présent. Ce fut une petite porte par laquelle s'engouffra toute la passion qu'elle se mit à nourrir pour le théâtre. Elle y voyait un moyen d'être quelqu'un d'autre qu'elle-même, de s'inventer des histoires, d'être ce qu'elle n'est pas... Bientôt, ce fut un défi. Faire croire des choses qui n'étaient pas vraies à son entourage. Le fait qu'elle y parvienne fut à la fois exaltant et vexant, car ce fut presque du jour au lendemain qu'elle se vit devenir une petite princesse pourrie gâtée. Dans la foulée, alors qu'elle approchait des 13 ans, sa bonne nourrice vint la trouver pour lui demander si l'envie d'être mariée commençait à la taquiner. Cette question la laissa sans voix.
Heureusement, elle n'eut pas à lui répondre. Jugeant Rome inadéquate à son épanouissement personnel, ou pour quelque autre raison que ce fut, Julius, son père, décida qu'ils iraient vivre à Capoue. Leur villa fut donc échangée contre une autre, et Julius fit l'acquisition d'un Ludus. Près de deux ans devaient s'écouler, pendant lesquels Eliana découvrait la ville, restait le nez dans les livres ou sillonnait le théâtre, avant que son père ne l'estime prête à la mêler de loin à ses affaires, et à la confronter à la dureté des combats de Gladiateurs. Qu'on se le dise, elle s'attendait à tout sauf à ce qu'elle vit ce jour là. Pour elle, ce qui aurait dû être ses armes en matière de comédie puisqu'elle voulait sauter sur cette occasion afin de se forger sa toute nouvelle image auprès de la bonne société de Capoue, eut un mal plus que notable à garder sang froid et retenue. Pour elle, voir des hommes combattre à mort pour le plaisir de la plèbe provoqua chez elle un vif émoi. Les combattants étaient impressionnants, les armes tournaient, viraient... Les muscles étaient saillants, les hommes plus viriles que jamais... Bien plus que ceux qu'elle avait l'habitude de fréquenter, bedonnants dans leurs toges... C'est peut-être pour cela que son coeur, pas encore tout à fait celui d'une femme et plus celui d'une enfant, soumis à la déferlante d'hormones comme n'importe quel jeune de son âge, s'éprit du pauvre jeune homme qui aurait dû être sacrifié ce jour là, pour amuser le public. Garder un visage impassible tandis qu'il tentait de repousser la mort fut la chose plus difficile qu'elle eut jamais à faire. Au fond, elle ne rêvait que d'une seule chose... Hurler et l'exhorter à se battre jusqu'au bout pour sa survie, pour avoir une chance, même minime, de le connaître... Mais elle était intelligente et bien élevée. Elle savait que, si elle commençait ainsi, elle n'arriverait à rien et se refusait de faire honte à son père d'une façon aussi vulgaire. Elle attendit donc sagement l'issue du combat... Qui fut des plus inattendues! Celui qui était censé mourir survécu et celui qui était censé survivre mourut! Voir Julius quitter le pulvinus en trombe, pestant et rageant, ne surprit pas tant que cela sa fille, habituée malgré tout à ses violentes sautes d'humeur. Il lui donnait là l'occasion de faire ses premiers pas en tant qu'indépendante, de façon quelque peu prématurée à son goût, mais selon elle... Il n'y avait qu'en faisant qu'on apprenait. Elle se chargea donc de féliciter le Celte pour sa victoire sur le champion de son père...
Sans participer aux débats qui suivirent pour son achat. Elle aurait aimé l'acquérir, oui, c'était évident... Mais elle connaissait son père, et elle se doutait qu'il l'aurait tué pour ne pas avoir perdu à peine aurait-il mis un pied dans le ludus... Il était donc inconcevable, pour sa propre survie, qu'elle l'emmène avec elle. Le voir partir avec le rival de son père lui noua l'estomac, mais elle n'avait guère le choix... Après cette matinée chargée en émotions pour la toute jeune femme qu'elle était, fragile et délicate car toujours surprotégée et jamais confrontée à la dureté de la vie, il lui fallut se changer les idées. Eliana avait besoin de faire du shopping, et de dépenser un peu de l'argent que lui allouait sans la moindre retenue son père.
Quelques jours plus tard, elle se retrouva au marché. Coquette, elle fit l'acquisition de plusieurs mètres de tissus précieux pour se faire confectionner des toges, différents bijoux d'or, d'argent ou de pierres précieuses mais... Son achat le plus notable fut celui d'une esclave plutôt chétive... Eliana était arrivée alors que cette dernière se faisait battre. Voyant que sa constitution ne lui permettrait jamais de se défendre convenablement, et lisant malgré elle toutes les peines qu'avait dû endurer une jeune femme de son âge avant de se retrouver là... Le coeur de la riche petite romaine se serra. Il ne lui fallu guère beaucoup de temps pour prendre sa décision, et se porter acquéreur de l'esclave Aejej.
Jamais Eliana ne regretta son geste, jamais elle ne souhaita faire marche arrière. Ce fut difficile, au début, pour elle de gagner la confiance de l'esclave. Ce fut même la chose dont elle est la plus fière à l'heure actuelle. Mais jamais la Domina ne regretta ses efforts. Aejej s'est révélé être une compagne des plus exceptionnelles. Ses nourrices la délaissant, avant la venue de l'esclave, Eliana se sentait de plus en plus seule. Le vide que ses nurses avaient laissé, et que la jeune femme n'avait pas cherché à combler parce qu'elle grandissait, et qu'arrivée à un certain âge on recherche plus la compagnie de jeunes de son âge que de femmes plus âgées, aussi importantes soient-elles, alors... Aejej devint sa meilleure amie.
Pendant un an, Eliana l'emmena partout avec elle, que ce soit au théâtre, au marché, chez les relations de son père ou à l'arène... La romaine ne mettait jamais un pied dehors sans son accompagnatrice. Au bout d'un an, elles étaient parvenues à se connaître sur le bout des doigts, à anticiper les désirs l'une de l'autre et leur relation avait atteint un degré d'intimité qu'Eliana savait unique. Ca lui a toujours plu, ça lui plaît toujours et elle n'imagine pas s'en lasser un jour.
Comme c'est de coutume, les jeunes femmes s'éveillèrent chacune leur tour à la passion. D'abord, ce fut Aejej qui dû subir les longues litanies de sa Domina concernant le gladiateur Gannicus, qui dû entendre ses complaintes, ses espoirs fous et les rêves qu'elle faisait le concernant. Puis ensuite ce fut à Eliana d'être complice de son esclave et de son admiration pour un autre Gladiateur, Hector. Aejej était cependant favorisée dans le sens où sa Domina pouvait aisément se débrouiller pour que les deux amants se retrouvent aussi souvent que possible. En ce qui concernait son propre cas cependant, elle devait se montrer plus rusée que cela. La liste de prétextes qu'elle inventa à Batiatus afin d'avoir le loisir de passer un peu de temps avec son élu pourrait remplir plusieurs rouleaux du sénat! Jamais elle n'en rougit, car jamais elle n'eut à avoir honte de sa tenue. Eliana, aussi capricieuse s'affichait-elle, restait toujours respectable et respectée de par sa conduite exemplaire. Heureusement, Gannicus se prêtait au jeu...
Quoique maintenant qu'Hector est défait, Aejej pouvant passer le plus clair de son temps à son chevet sous la bénédiction d'Eliana, Batiatus ne peut décemment pas laisser la riche fille d'un Lanista errer seule dans les rues de Capoue! Assurément que non... Il faut qu'il lui prête son champion, afin d'assurer sa sécurité, et ce, qu'il le veuille ou non... Car ce sont ceux qui ont les couronnes qui décident, et Eliana en possède des tonnes... ]
DERRIÈRE L'ÉCRAN ₪ Surnom(s): [ Chupa Chups ]
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Dernière édition par Eliana Vintus Marcellus le Mar 15 Mar - 2:07, édité 2 fois | |
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